Ce bourg d’Epineuil devenu par un phénomène assez curieux, mais bien récent, Epineuil le Fleuriel.

L’origine d’Epineuil est certes très ancienne, si l’on s’en réfère au ‘’Spinogilum et autres ‘’Spinolaïus’’ des temps gallo-romains (VI ème siècle de notre ère, pour les premières mentions non équivoques).

L’étymologie du nom Epineuil est à rechercher dans la racine ‘’ spina’’, terme latin désignant effectivement l’épine… éventuellement ‘’spinola’’, pour petite épine, voire par déduction ‘’un endroit planté d’épines’’. Il ne serait pas étonnant que la cité ait tiré son nom de son environnement immédiat, resté longtemps densément boisé, et ceci même en plein XVIIIeme siècle. D’anciens documents peuvent nous laisser supposer que les divers bois, ces ‘’ buissons’’ entourant alors Epineuil, étaient désignés sous le terme d’épine.

Quant à l’épithète « Le Fleuriel », elle est, si l’on peut dire, descendue du village voisin de Saint-Vitte. Sans tout résumer, nous pouvons rappeler que ce petit village, tout proche de nous, resta longtemps « Floracio », « Fluriaco », « Flurec » ou « Florec », puis Fleuriel ; le Saint (prénommé Vicq, Vict) n’apparaissant qu’aux XIV ème / XV ème siècles, pour devenir Saint-Vy en 1568 puis Fleuriel-sur-Queugne à la révolution et plus tard Saint-Vitte. Enfin, le petit village délaissa peu à peu complètement son qualificatif de « Fleuriel » qui fut récupéré définitivement par Épineuil vers l’année 1900.